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15/11/2011

A la télé cette semaine : L'échange, Sur mes lèvres, La victoire en chantant, La consultation

télé,cinéma français,cinéma,patrick dewaereOui je n’ai pas écrit pendant plus d’une semaine, Electra ne grogne pas, mais j’étais « o-ver-boo-kée » comme disent les gens « hype ». Je vous raconterai ces dernières aventures quand j’aurai le temps (dans deux ans). Je n’ai pas pu publier dimanche et hier non plus car Hautetfort a planté, mon billet était pourtant écrit.

A la télé cette semaine, dimanche TF1 diffusait mon film préféré de l’année 2008 : L’échange de Clint Eastwood. Oui vous n’avez pas la berlue : j’ai bien noté dans la même phrase « TF1 » et « film préféré ». En revanche L’échange n’est pas diffusé en V.O ou V.M : on est sur « la chaîne de la culture », faut pas pousser.
Ames sensibles s’abstenir : Faites entrer l’accusé, c’est du pipi de chat à côté. D’autant plus que les évènements relatés sont authentiques. L’histoire est si incroyable qu’un panneau est obligé de préciser en début de film qu’il « s’inspire de faits réels ». Je peux néanmoins vous révéler le premier choc, que normalement vous connaissez : Dans le Los Angeles corrompu de 1928, un enfant disparaît. Pour faire bonne figure, la police fait croire qu’elle l’a retrouvé, en présentant un autre garçon à la mère. Elle ne reconnaît pas son fils ? C’est elle qui est folle… Les rebondissements ahurissants ne s’arrêtent pas là. Sortez les mouchoirs (ou la camisole).

sur mes levres.jpgA la même heure, un peu moins dépressif, Direct 8 programme Sur mes lèvres de l’excellent Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber, Un prophète). Comme souvent, le fils du célèbre dialoguiste met en scène des personnages blessés, des êtres à part, dans des histoires noires ou dramatiques. Ici, une femme timide, sourde et au physique ingrat (Emmanuelle Devos, elle a un peu une tête de grenouille je trouve la pauvre). Modeste employée mal payée, elle voit enfin sa vie s’animer grâce à l’arrivée d’un ex taulard (Vincent Cassel, qui est censé être beau mais que personnellement je trouve moche et plutôt vulgaire, en plus il n’articule pas.) Il lui témoigne un peu d’attention. La fragile employée se laisse convaincre de commettre un vol… Un drame sombre et émouvant.

full_metal_jacket.jpgLundi, Arte passe le film culte Full Metal Jacket de Stanley Kubrick, j’en ai déjà parlé, je le connais par coeur. L’un des meilleurs films sur l’armée (le Sergent Hartman, tortionnaire des nouvelles recrues) et sur la guerre du Vietnam : malgré leur entraînement intensif, le film montre comment les soldats n’étaient pas préparés à ce qui les attendaient. La BO aussi reste célèbre: These boots are made for walking, Surfin’ bird… Born to Kill.

victoire en chantant.jpgAutre film sur l’absurdité de la guerre et du colonialisme, mardi sur France 2, à 1h10 ( !) : La victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud (Le nom de la rose, L’amant). Une farce satirique qui se déroule en Afrique, en 1915. Apprenant que la guerre est déclarée en Europe, Jean Carmet, très Dupont Lajoie, décide de la mener à son tour contre les quelques Allemands qu’ils côtoient, en enrôlant et baptisant les autochtones. La victoire en chantant a reçu l’Oscar du meilleur film étranger en 1977.
Le titre fait bien sûr référence au Chant du départ, air révolutionnaire, hymne officiel sous Napoléon,  puis repris lors de la première guerre mondiale pour exhorter les soldats à partir au combat : « ♪♫ La victoire en chantant, nous ouvre la barrière, la liberté guide nos pas…♪♫ » Sans doute en clin d’œil, je trouve que Pierre Bachelet s’est beaucoup inspiré de ce chant pour le deuxième film de Jean-Jacques Annaud, un de mes films cultes comme vous savez, Coup de tête : « La victoire au bout du pied et la gloire au fond des filets, l’ennemi désemparé, nous vaincrons, nous serons les premiers ! ».

Côté documentaire, en tant que miss bobo-là et passionnée par le monde du travail, je vous conseille vendredi sur Arte La consultation, qui filme un cabinet de médecin. Un film très révélateur sur les maux de la société contemporaine : les gens sont surtout malades à cause de leur travail…

Pour les abonnés à canal+ cinéma, je vous conseille mardi soir Kaboom, étrange mais néanmoins intéressant.

Et vous, connaissez-vous ces films ? Qu’allez-vous regarder cette semaine ?

P.S : J-15 avant le concert de McCartney à Bercy... Normalement , s'il suit la set-list des précédentes dates de la tournée, Macca va jouer I've just seen a face...

 

 

06/11/2011

La rubrique nécrologique et les films de la semaine : hommage à Yves Montand, Maladies à vendre

yves-montand.jpgDans la rubrique nécrologique de la semaine, mercredi on commémore le vingtième anniversaire de la mort d’Yves Montand. La télé programme donc de nombreux films et documentaires à cette occasion.
Ce soir, Arte diffuse Le choix des armes d’Alain Corneau (décédé en août 2010). Dans ce polar du début des années 80, Montand, un ancien truand menant dorénavant une vie tranquille, héberge malgré lui un jeune évadé de prison, incarné par Depardieu, qui lui, a fait « le choix des armes »… Les vieux  « sages » contre les jeunes « fougueux », un débat classique mais néanmoins toujours intéressant. Avec également Deneuve, Galabru et Lanvin.

A la même heure, direct 8 diffuse Le grand escogriffe de Claude Pinoteau (La boum). Encore un rôle de truand, mais  plus charmant et drôle : avec son complice Claude Brasseur, Montand substitue le fils d’un millionnaire contre un autre, et exige une rançon. Mais contre toute attente, le père préfère garder le second enfant, beaucoup plus calme que son vrai mioche…
En deuxième partie de soirée, la chaîne fait suivre I comme Icare d’Henri Verneuil (100 000 dollars au soleil, Le clan des Siciliens). Dans ce thriller politique, Montand joue un procureur enquêtant sur l’assassinat du président (d’un pays qui ressemble fortement aux Etats-Unis, avec une technique de « balle magique » rappelant celle de l’assassinat de JFK). Par son enquête et son contexte politique, le film ressemble à Z de Costa-Gavras, dans lequel cette fois-ci Montand joue le rôle de l’homme politique assassiné et Jean-louis Trintignant celui de l’enquêteur.

cesar-rosalie-.jpgMardi, France 2 programme le classique de Claude Sautet, César et Rosalie. Romy Schneider aime César/Yves Montand, un beau parleur hâbleur, et tombe amoureuse de son contraire, David/Samy Frey, un intellectuel effacé. Peut-on aimer deux personnes en même temps? Avec en prime la belle musique de Philippe Sarde, l’un des plus grands compositeurs de BO français, travaillant avec les plus grands, Polanski, Annaud… Sa dernière collaboration était avec Tavernier, pour La princesse de Montpensier. Je pense que sa musique la plus connue est la triste et belle chanson d’Hélène dans Les choses de la vie.
Pour les insomniaques, France 2 enchaîne avec La guerre est finie d’Alain Resnais, à 1 heure du matin. Encore un film politique, cette fois-ci sur un militant anti franquiste exilé en France.

Côté documentaire sur Yves Montand, ce soir Arte en programme un sur son rapport avec son pays natal, l’Italie. Je regarderai plutôt celui de Patrick Rotman (L’ennemi intime, Chirac…) : Ivo Livi, dit Yves Montand, mardi à 20h35 sur France2.

Côté "on connaît la chanson de film", ma préférée de Montand, plus que A bicyclette et même Les feuilles mortes, est celle reprise dans L'été meurtrier : Trois petites notes de musique.


Autres films cette semaine (sans Montand, puisqu'il faut tout préciser pour ce tatillon de Cristophe), The dark knight le chevalier noir, plus sombre volet des Batman, avec Christian Bale♥♥ que je préfère à Julien Lepers, oups pardon, Michael Keaton. Le regretté Heath Ledger et son Joker fou fait même oublier la prestation de Jack Nicholson (Ledger a obtenu un oscar posthume).
Autre ambiance, France 2 diffuse ce soir Deux sœurs pour un roi. Les deux filles Boleyn se disputent les faveurs d'Henri VIII. Ce dernier jette d’abord son dévolu sur la douce et fragile Mary (Scarlett Johansson) avant que la seconde, Anne, n’obtienne ses faveurs (Mary la délaissée est finalement bien plus chanceuse, sachant comment sa sœur a fini sa vie). Un film d’amour en costumes qui plaira aux filles, mais aussi aux hommes pour le duo d’actrices (Scarlett Johansson et Natalie Portman).

tout le monde dit i love you.jpgJeudi, France 3 diffuse la réjouissante comédie musicale de Woody Allen Tout le monde dit I love you, une de ses meilleures comédies.

Côté documentaire qui donne envie de se réfugier dans une grotte, mardi Arte programme un sujet sur le médiator et un autre sur les Maladies à vendre. Je cite Télérama : « Pour les laboratoires pharmaceutiques, il est plus simple, et surtout plus rentable, d’inventer des maladies qui n’existent pas, et les médicaments (inefficaces) qui vont avec, que de chercher à en soigner des réelles. »
Ce midi, l’émission Dimanche+ sur Canal revenait sur le nouveau scandale, les médicaments contre la maladie d’Alzheimer : ils seraient en fait inefficaces, voire nocifs (ils endorment l’esprit des patients). L'invité Montebourg expliquait qu’en France, 5000 médicaments sont en vente, alors que la Suède  n’en possède que 500, avec une espérance de vie aussi élevée que la nôtre.
Je rappelle que  la France est un des pays les plus consommateurs de médicaments au monde, et le plus grand consommateur de psychotrope en Europe. Au moindre coup de mou, j’ai remarqué autour de moi que les docteurs s’empressaient de prescrire des anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères… Si je les écoutais, je serai moi aussi droguée et endormie. Personnellement, je préfère me droguer au chocolat, au cinéma et à la musique (les voisins doivent être ravis de m’écouter chanter et chorégraphier toutes les chansons de McCartney depuis deux semaines – pourtant avec ma voix imitation crooner, j’interprète parfaitement la rock'n roll Smile Away par exemple).

Pour ceux qui captent Canal +, je vous conseille le spécial investigation sur l’immobilier (à Paris, un studio a doublé son prix de vente en 5 ans). Côté cinéma, mardi, Le bruit des glaçons de Bertrand Blier (« bonjour, je suis votre cancer »).

Et vous, connaissez-vous ces films ? Que pensez-vous de l’obsession française pour les médicaments ?

10/10/2011

A la télé cette semaine : 100 000 dollars au soleil, I robot, Sin city, Duel, Hiroshima et Jack l'éventreur

cent_mille_dollars_au_soleil,1.jpgCe soir, Arte diffuse le classique 100 000 dollars au soleil d’Henri Verneuil, avec Jean-paul Belmondo, Lino Ventura et Bernard Blier. Je le connais par cœur, mais je le regarde toujours sans déplaisir, pour la bonne humeur qu’il déclenche et les dialogues archi connus d’Audiard, que j’ai cités pour un quiz on connaît le film :
« - Quand les types de cent trente kilos disent certaines choses, ceux de soixante kilos les écoutent ... »
 « Dans la vie, on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon »
« Ici, c’est une grande famille. Quand un chauffeur veut un congé ou une augmentation, il vient me voir, je l’écoute et je le vire ».

Dans le Sahara des années 60, des camionneurs se poursuivent pour récupérer un magot volé par l’un d’eux. La veille, ils se cuitaient ensemble. La scène de beuverie reste un grand classique des films d’Audiard : Les tontons flingueurs, Un singe en hiver… Pour votre santé, consommez de l’alcool avec modération, mais regardez à volonté les films d’Audiard.

Ces snobs de Télérama ne mettent carrément aucun T. Cette attitude est très problématique, car elle me fait rater de nombreux films, pourtant parfaitement regardables. Je me repère sur le programme télé avec la couleur rouge de la notation, sans ça, mon regard ne se fixe pas, imaginant une émission télé -jamais notée- à la place d’un long métrage.
A l’inverse, le magazine donne parfois deux T à des films ennuyeux ou qui ne cassent pas trois pattes à un canard (souvent français bien entendu). Des scénarii sans actions où les acteurs ne font que se poser des questions existentielles sur leur quotidien affreusement banal et déprimant. C’est sûr, c’est plus intéressant qu’une bonne comédie inventive aux dialogues percutants, avec de l’action, des beaux décors, des acteurs connus, bref, un peu de rêve quoi. Il est manifestement interdit d’apprécier comme moi à la fois les documentaires (pour intellos, bien) et les comédies populaires françaises (pour les beaufs, pâ bien -prendre la voix du Pari des Inconnus-).

i_robot,3.jpgA la même heure, TMC diffuse I, robot d’Alex Proyas (Dark City, The crow), avec Will Smith. Dans le futur, les robots se révoltent contre les humains… Là encore, Télérama ne donne aucune note au film. Celui-ci est certes bien moins complexe que l’œuvre d’Asimov dont il est adapté, mais tout de même, il se laisse voir, l’histoire est intéressante, les décors sont grandioses… Je vous rappelle les principes du maître de la science fiction.
Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. »
Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. » ;
Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

A la cité des sciences, qui organisait une expo sur la science fiction, un test nous présentait des situations posant ces questions de conscience. Eh bien les réponses étaient très difficiles à trouver…

sin_city.jpgMardi, Direct 8 programme Sin City. Le film reprend à merveille l’esthétique du comics de Franck Miller dont il est adapté : du noir, du blanc, et du rouge pour le sang… Il respecte aussi les codes du film noir : une ville décadente, des femmes fatales causant la perte des policiers déprimés… Un film profondément original par son esthétique et son atmosphère.

Jeudi, Arte diffuse le premier film de Spielberg, Duel. Je me souviens l’avoir vu pour la première fois avant les vacances de noël, avec ma classe de français, en 4ème. Mes camarades n’avaient pas compris l’intérêt de l’histoire : pendant 1h30, une voiture est poursuivie par un camion, sans raison. Moi, j’avais été subjuguée par la tension qui se dégage du film et cet éternel questionnement : pourquoi cet acharnement ? Qui est cet homme ?

duel.jpgComme quoi, Spielberg est un grand, avec trois fois rien, aucun effet, un seul personnage, il sait créer l’angoisse. On ne voit jamais le poursuivant, ce qui renforce le sentiment de terreur, comme dans Les dents de la mer, du même réalisateur, où l’on voit peu la bête mangeuse d’hommes.
L’imagination est toujours plus forte que les images : le remake de l’excellent La maison du diable, Hantise, est un navet. Dans le film en noir et blanc de Robert Wise, en 1963, le vieux manoir hanté nous terrifie avec de simples bruits de portes qui grincent, des ombres inquiétantes… Mais dans le remake de 1999, les effets spéciaux à gogo trop démonstratifs sont parfaitement ridicules et ôtent toute angoisse.

Dans les documentaires de la semaine, France 3 traite mercredi de la catastrophe d’Hiroshima, avec cette interrogation : était-elle un mal nécessaire, puisqu’elle a enfin marqué la fin de la seconde guerre mondiale ?

Autre sujet qui me passionne, comme tout fan de Faites entrer l’accusé (la nouvelle présentatrice qui remplace mon chouchou, Hondelatte le rebelle au blouson noir, débarque le 30 octobre, j’ai hâte de juger sa performance) : à la suite du documentaire sur Hiroshima, France 3 parle de Jack l‘éventreur, « son vrai visage ». J’espère que le film n’étaye pas la thèse de Patricia Cornwell. J’ai lu son livre et malheureusement son hypothèse n’est pas vraisemblable, pas plus apparemment que celle de l’excellent From Hell

Si vous captez canal +, je vous conseille les séries Borgia qui commence ce soir et The event. En film, Harvey milk mercredi soir, The american jeudi, Potiche vendredi.

Et vous, connaissez vous ces oeuvres ?

28/09/2011

Ah ! Si j'étais riche

ah si j'étais riche.jpgJe bâtirais un vrai palais
Pointant jusqu’au ciel sur la place du marché
Des murs plantés bien droit sur un tas doré…

Je reçois un coup de fil de la part de ma banquière. Visiblement elle s’est longuement renseignée sur mon dossier avant de téléphoner. Elle me propose un prêt je ne sais quoi, qui sert exclusivement aux nouveaux achats et travaux que l’on veut effectuer dans notre maison, comme je la cite textuellement : « par exemple si vous voulez construire une piscine pour votre villa ».
C’est une bonne idée. Je vais de ce pas contacter ma proprio pour lui demander l’autorisation de creuser un baquet d’eau dans le parquet de mon studio de 20 mètres carrés, dans mon immeuble parisien. J’ai une petite place de libre entre la fenêtre, l’armoire et le bureau, une piscine de 1m/1m10 ça devrait suffire, et les voisins du dessous seront contents.

banquière.jpg« Vous avez une minute ou deux pour que je vous expose le sujet ? »
Voyant que je ne la contredis pas, elle se lance avec un enthousiasme débordant (d’eau) dans la description du produit, espérant que je mordrai à l’hameçon. Je la laisse parler, ou plutôt s’enfoncer (dans la piscine). Puis je rétorque que je suis au chômage depuis plus d’un an et en attente de RSA.
La banquière a touché le fond de la piscine dans son petit pull marine. Elle déglutit comme si elle buvait la tasse et coupe immédiatement la conversation pour ne pas se noyer « : « Gloups, ah bon… excusez-moi de vous avoir dérangée, bonne journée ».

Quelques temps plus tard, nouveau coup de téléphone, cette fois-ci du banquier.
« C’est pour vous parler d’un compte qui peut-être intéressant pour vous, un compte social, pour ceux qui n’ont pas de travail.
- Moui... ça peut être une idée, ça consiste en quoi ?
Je m’attends à ce qu’il me réponde : « eh bien comme vous êtes au chômage longue durée, il existe un livret à un taux plus intéressant, de nouvelles aides qui accordent … etc »
Mais il m’annonce en fait :
- Eh bien vous créez un compte épargne et en attendant que vous l’utilisiez, l’argent est utilisé pour aider les personnes qui en ont besoin, comme les gens au chômage de longue durée.
-Mais… Mais… Je SUIS moi-même au chômage de longue durée ! »

En même temps, comme on dit, il faut s’aider soi-même.
Ma banque m’a confondu avec mamie zinzin crésus ? J’ai gagné au loto ?

Et vous, on vous a déjà proposé des produits (pas forcément banquiers) pas du tout adaptés à votre situation ?